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Spécialiste de la géotechnique routière, ce technicien du CEREMA accompagne les grands chantiers d’infrastructures, dont ceux de la RCEA, en apportant son expertise sur les matériaux, les terrassements et la réutilisation des ressources. Entre interventions sur le terrain, analyses en laboratoire et participation aux réunions techniques, il joue un rôle essentiel pour garantir la qualité des travaux tout en intégrant les enjeux environnementaux.
Rencontre avec un professionnel engagé pour des routes durables, sûres et responsables.
Le CEREMA, c’est le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. C’est un établissement public qui accompagne les acteurs publics dans la conception et la mise en œuvre de projets d’aménagement durables. Nous apportons une expertise technique indépendante, que ce soit sur la route, l’eau, l’environnement ou encore les matériaux. Dans le cadre de la RCEA, notre mission est avant tout d’apporter un appui technique à la DIR Centre-Est, qui assure la maîtrise d’œuvre de plusieurs opérations, mais aussi de contribuer à l’optimisation des ressources et à la qualité des infrastructures.
J’ai commencé par des études en géologie, puis j’ai réussi un concours pour intégrer les laboratoires des Ponts et Chaussées. Au fil du temps, j’ai été affectée au laboratoire d’Autun, en Saône-et-Loire. Ces laboratoires ont ensuite été intégrés au CEREMA, où je travaille toujours aujourd’hui.
Je travaille principalement en géotechnique routière, notamment sur les questions de terrassements. Mon rôle consiste à analyser les matériaux extraits sur les chantiers pour voir comment ils peuvent être réutilisés dans les remblais. C’est un travail à la fois de terrain – avec des prélèvements et des contrôles – et de laboratoire, où nous réalisons des analyses granulométriques et mécaniques
Je fournis une assistance technique au maître d’œuvre pour les terrassements, en contrôlant la qualité des remblais, leur mise en œuvre, ou encore la conformité aux normes. J’interviens en tant que contrôle extérieur aux côtés de la maîtrise d’œuvre, pour m’assurer que les travaux sont réalisés dans les règles de l’art. Sur certaines opérations comme celle de Charolles, mon expertise est également mobilisée sur les enrobés et les matériaux techniques à réutiliser.
Oui, je me rends régulièrement sur les chantiers, notamment pour lever des points de blocage ou participer aux réunions de suivi. J’interviens aussi sur la partie administrative, en examinant certains documents de procédure. Et bien sûr, une grande partie de mon travail se passe en laboratoire pour les analyses.
Absolument. C’est un enjeu de plus en plus présent dans nos métiers. Nous devons être particulièrement vigilants, surtout sur les structures plus légères, qui seront directement impactées par les effets du changement climatique. La réutilisation des matériaux est aussi un levier important, à la fois pour limiter l’empreinte environnementale des projets et pour réaliser des économies.
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est d’être en contact avec des profils très variés : des entreprises, des agents publics, des décideurs… Et surtout, de voir les projets avancer dans de bonnes conditions, jusqu’à leur aboutissement. C’est très concret, et quand on sait que cela contribue à améliorer la sécurité sur les routes, c’est une vraie satisfaction.
Oui, bien sûr. Nous devons respecter le plan de sécurité mis en place par les entreprises, notamment en lien avec le coordinateur SPS (Sécurité et Protection de la Santé). Il faut par exemple s’assurer d’avoir une bonne visibilité sur site, en particulier lorsqu’on travaille à proximité d’engins de chantier.